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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 09:28

Vous allez devenir parent ou vous venez de l'être ? Vous pouvez demander un congé parental d'éducation afin de vous occuper de votre enfant.

 

1 - Votre congé parental d'éducation peut être total ou à temps partiel.

 

Une option vous est offerte entre deux formules : ce congé peut en effet consister en une simple réduction de votre temps de travail (sans toutefois que celui-ci ne soit inférieur à 16 heures hebdomadaires) ou consister en un arrêt complet du travail.

 

2 - Ce congé ne peut vous être refusé

 

L'octroi du congé parental d'éducation est de droit si vous remplissez les conditions et formalités.

Quelque soit la taille de l'entreprise, ce congé est ouvert aux pères et aux mères qui justifient d'un an d'ancienneté et de la parenté d'un enfant de moins de 3 ans (ou de moins de 16 ans en cas d'adoption). Cette possibilité vous est ouverte à chaque naissance pour une première période de un an renouvelable deux fois.

Vous devez formaliser votre demande de congé par le biais d'une lettre recommandée avec avis de réception ou remettre celle-ci en main propre contre décharge. Si ce congé parental fait immédiatement suite au congé maternité, la demande doit être formulée un mois avant le terme du congé maternité. A défaut, deux mois avant le début du congé parental.

 

3 - Le congé parental d'éducation suspend simplement votre contrat de travail.

 

A l'issue du congé (au plus tard au 3ème anniversaire de l'enfant), vous retrouvez votre activité antérieure ou bien un emploi équivalent. Ceci signifie que vous devez retrouver un niveau de rémunération, de classification et de responsabilités au moins équivalents à ceux dont vous disposiez avant votre départ (Arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 17 mars 2010. Pourvoi :  n°08-44.127).

La proposition d'un emploi similaire n'intervient que lorsque l'emploi précédent n'est plus disponible (Arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du  27 octobre 1993. Pourvoi n°90-40.226).

 

 

Références :

 

Articles L.1225-47, L.1225-48,  L.1225-50,  L.1225-55 et R.1227-5 du Code du travail.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 09:12

Malade avant ou pendant vos congés payés, vous risquez d’être doublement pénalisé et de perdre tout ou partie de vos vacances.

Revue de détail de ce qui vous attend dans chaque cas.

 
Des règles complexes

"Les conséquences de la maladie sur les congés payés suscitent beaucoup d’interrogations chez les salariés, souligne Bernard Giret, responsable CFDT dans les Deux-Sèvres. Nous sommes fréquemment questionnés par des personnes qui ne comprennent pas les règles et pensent pouvoir reporter ou prolonger leurs congés alors que juridiquement cela n’est pas toujours possible." En pratique, l’incidence de la maladie sur les congés est différente selon le moment où le salarié tombe malade.

 

Catherine a pris une semaine de congé, mais trois jours après le début de son repos, elle tombe malade et se retrouve en arrêt de travail. Elle pense alors pouvoir prolonger ses vacances de la durée correspondante dès qu’elle sera remise. Son employeur lui explique que ce n’est pas possible.
Quand la maladie se déclare avant les congés

Si vous tombez malade avant votre départ en vacances et êtes toujours en arrêt de travail le jour où vous auriez dû partir, vous bénéficiez, en principe, d’un report de vos congés, que l’entreprise ferme ou pas durant cette période. En effet, votre employeur ne peut ni vous forcer à poser des jours de vacances pendant votre arrêt de travail, ni déduire de vos congés payés vos jours d’absence couverts pas l’arrêt maladie. Deux situations peuvent se présenter.

L’arrêt de travail prend fin avant le terme des congés. Vous êtes, comme prévu, en vacances jusqu’à la date de retour initialement fixée et conservez les droits à congé que vous n’avez pas pu exercer du fait de votre maladie.

L’arrêt de travail couvre toute la durée prévue des congés. Vous bénéficiez automatiquement du report de la totalité de vos vacances, votre employeur conservant simplement le pouvoir de fixer lui-même la date de votre départ, par exemple immédiatement après la fin de votre arrêt maladie (Cour de cassation, chambre sociale, 4 décembre 1996, pourvoi n° 93-44.097).

Attention à la période de référence des congés

À titre exceptionnel, lorsque l’arrêt maladie prend fin après la clôture de la période des congés payés de votre entreprise, vous risquez de perdre vos vacances, sauf si la convention collective prévoit une règle plus favorable. Le Code du travail fixe cette période entre le 1er mai et le 31 octobre mais l’entreprise peut en choisir une différente. Si vous êtes dans ce cas, votre employeur est en droit de vous refuser le report de vos congés (Cour de cassation, chambre sociale, 20 mai 1998, pourvoi n° 96-41.307). N’hésitez pas alors à négocier : une solution amiable vous autorisant à partir hors cette "période de référence" est toujours possible.

Il est à noter tout de même que lorsque le salarié n’a pas pu prendre ses congés payés annuels au cours de la période de référence en raison d’absences liées à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, les congés payés acquis sont automatiquement reportés à la date de la reprise du travail (Cour de cassation, chambre sociale, 27 septembre 2007, pourvoi n° 05-42.293).

De manière générale, vous ne percevez pas d’indemnité compensatrice de congés payés pour les congés que vous n’avez pas pu prendre à cause de votre maladie. Pendant votre arrêt de travail, vous bénéficiez d’une indemnité journalière versée par la Sécurité sociale. De nombreuses conventions collectives prévoient à cette occasion le rajout d’un complément de rémunération par l’employeur pendant un certain temps.

Quand la maladie intervient pendant les congés

Si vous tombez malade pendant vos congés (après avoir quitté l’entreprise), vous ne pouvez pas exiger le report de vos vacances à une autre date, ni leur prolongation pour rattraper les jours correspondant à votre arrêt de travail. Vous êtes tenu de reprendre votre poste à la date initialement prévue si vous êtes guéri, ou à l’issue de votre arrêt de travail dans le cas inverse.

Pendant la durée de votre congé, votre employeur vous verse l’indemnité de congés payés calculée normalement comme si vous n’aviez pas été malade. Parallèlement, vous percevez l’indemnité journalière de la Sécurité sociale. Toutefois, lorsque l’indemnité de congés payés se cumule avec l’indemnité journalière, l’employeur est dispensé de verser l’indemnité compensatrice de perte de salaire éventuellement due en cas de maladie.

Il doit seulement vous transmettre l’attestation de salaire nécessaire à la perception de l’indemnité journalière de Sécurité sociale. En revanche, si la maladie se prolonge au-delà du terme du congé, l’employeur doit verser l’indemnité compensatrice de perte de salaire pour maladie, à partir de la date d’expiration du congé.

Maladie et RTT

Une période d’absence liée à la maladie et conduisant, une semaine donnée, à ne pas dépasser trente-cinq heures de travail effectif ne permet pas d’acquérir des jours de RTT cette semaine-là (sauf dispositions conventionnelles contraires). En revanche, lorsque des jours ont été obtenus, ils sont acquis au salarié quoi qu’il advienne. Dès lors, un salarié malade le jour où il devait consommer son repos ne perd pas ce droit, qui devra s’exercer ultérieurement.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 18:07
Les fiches pratiques classées par ordre alphabétique

 

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